L'équipier

Grande figure de la voile des années 70, Félix Aubry de la Noë nous livre ses souvenirs.
Ce livre peut faire scandale? Il vous plaira !

Figure connue de la voile sportive à l'époque des premières grandes courses au large, équipier des meilleurs skippers (Tabarly, Colas...), barreur de France II dans la Coupe de l'America, Félix Aubry de la Noë nous livre ses souvenirs.

Le livres'ouvre sur un aveu et un renoncement : équipier à bord de fameux Kriter III, lancé dans la course autour du monde par équipes et malmené par les terrifiantes mers australes, les qu'rantièmes rugissants, Félix Aubry de la Noé apprend la noyade de son ami, équipier sur un voilier concurrent à quelques milles de distance. Assommé par la nouvelle, Félix avoue sa peur et renonce, des la prochaine escale, à la haute compétition. Si la mort'est dans le sil age, le jeu n'en vaut pas la chandelle.

Et l'équipier d'vint journaliste, pour ne pas rompre toutes les'attaches avec ce monde passionnant.

Mais la mission d'un journaliste C'est de dure la vérité, toute la vérité. Et l'ex-équipier n'hésite pas à « balancer » en égrenant ses souvenirs d'équipier, puis d'homme de confiance dialain Colas.

Par cent anecdotes, aussi savoureuses qui dérangeantes, les souvenirs d'aubry de la Noé éclairent l'envers de d'cor. Saviez-vous qui sur Pen Duick VI, de belles équ'pières'étaient choisies pour leur plastique... Qu'à loinsu de Tabarly, Pen Duick a transporté de la d'ogue le long des côtes américaines ? qu'Alain Colas, hospitalisé, a de se d'battre dans les filets de chantiers navals qui, pour être nationaux, n'en étaient pas moins filous...

Ce livre peut faire scandale? A-t-on le droit d'égratigner les idoles, de toucher aux mythes, de parler de la mesqu'nerie et des erreurs de navigation de Tabarly, de l'égotisme dialain Colas, de l'entêtement de baron Bich, qui conduisit au naufrage le défi français dans la Coupe de l'America ?

Mais le témoin'est de poids, le témoignage irrécusable. Félix Aubry de la Noé'est connu dans le milieu de la voile comme une grande pointure. Et s'il'égratigne (un peu) les idoles, il rend aussi un chaleureux hommage aux équipiers, à tous les hommes de mer d'une génération généreuse qui a vu naître la course au large moderne.